Taper
Demande énergétique/accès à l’eau et assainissement
Standard
VCS – Norme de carbone vérifiée
SD VISta – Norme d’impact vérifiée du développement durable
Audit
AÉNOR
Emplacement
MADAGASCAR
Promoteur du projet
CARBON CREDITS CONSULTING S.R.L.
Promoteur
Madaprojects Società Bénéfice
ID de registre VCS
3936
L’accès à l’eau potable est une nécessité fondamentale pour la survie humaine. Cependant, de nombreuses régions du monde, dont Madagascar, ne répondent toujours pas à ce besoin. Actuellement, moins de la moitié de la population malgache a accès à l’eau potable.
Malheureusement, 80 % des personnes n’ayant pas accès à l’eau potable vivent dans des zones rurales, et nombre d’entre elles dépendent de l’eau non traitée des rivières ou des lacs. Cette dépendance expose ceux qui boivent cette eau à des risques de maladie, en particulier les enfants. Les maladies causées par une mauvaise qualité de l’eau entraînent plus de 2 100 décès par an.
Dans ces zones, les puits sont souvent contaminés par des bactéries et des virus, ce qui expose les personnes qui boivent cette eau à un risque élevé de maladie. En conséquence, bon nombre de ces communautés n’ont d’autre choix que de faire bouillir l’eau. Malheureusement, le bois nécessaire au feu est cher et souvent récolté de manière non durable, ce qui porte gravement atteinte à l’environnement.
Face à cette situation, il est crucial de fournir aux communautés rurales de Madagascar un accès durable et à long terme à l’eau potable. Le projet Mila Rano vise à y parvenir grâce à l’installation de systèmes d’approvisionnement en eau solaire. Ce faisant, le projet réduira l’utilisation de biomasse non renouvelable pour faire bouillir l’eau, ce qui non seulement protégera l’environnement mais améliorera également la santé de la population et favorisera le développement économique des communautés rurales.
A Madagascar, la moitié de la population (54,4%) a accès aux services d’eau de base. Alors que seulement environ une personne sur huit (12,3 %) a accès aux services d’assainissement essentiels.
Le projet groupé est localisé dans plusieurs communautés rurales de la région Atsimo-Andrefana relevant du district de Tuléar II : Mahabo, Behompy, Ampasy, Ampihalia, Andranofoty.
Le projet Mila Rano fournit de l’eau potable aux ménages ruraux du sud de Madagascar. Il utilise des systèmes d’approvisionnement en eau alimentés par l’énergie solaire pour réduire la demande de biomasse non renouvelable.
Amélioration de la qualité de vie des communautés locales, réduction des maladies dues à la pollution de l’eau et réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Le projet Mila Rano – Clean Water offre des avantages environnementaux importants qui sont essentiels pour atténuer le changement climatique et préserver les habitats naturels.
L’un des principaux avantages est d’éviter la déforestation des zones forestières en réduisant la demande de combustible ligneux utilisé pour faire bouillir l’eau. Cela réduit la pression sur les ressources forestières et préserve l’équilibre écologique de ces zones.
De plus, la demande réduite du projet en biomasse ligneuse non renouvelable pour la production d’eau bouillante a un impact positif sur l’environnement en réduisant le taux d’épuisement des ressources non renouvelables. Cela contribue également à prévenir la dégradation de l’environnement et à préserver la biodiversité.
La réduction globale des émissions de gaz à effet de serre du projet est impressionnante, avec des estimations suggérant que 12 294 tCO2/an et 86 058 tCO2 ont été évitées ou éliminées au cours de la période de crédit renouvelable de sept ans du projet. Ces réductions des émissions de gaz à effet de serre contribuent à atténuer le changement climatique et à prévenir le réchauffement climatique.
Le projet Mila Rano a apporté d’importants avantages sociaux aux communautés touchées par le projet, où l’accès à l’eau potable constituait un défi majeur. En améliorant l’accès à l’eau potable, le projet a réduit la dépendance au bois de chauffage pour faire bouillir l’eau, libérant ainsi du temps et de l’argent pour d’autres activités économiques.
En outre, les avantages pour la santé résultant de la réduction du tabagisme dans les foyers et de la consommation d’eau potable ont conduit à une amélioration de l’état de santé, en particulier pour les femmes qui supportent traditionnellement la charge de la collecte de l’eau et du combustible. Cela a permis d’éviter des maladies digestives telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie et la fièvre typhoïde, qui étaient auparavant causées par la consommation d’eau contaminée.
Le projet a également amélioré le temps et la sécurité des femmes en réduisant les risques d’abus et d’agressions lors de la collecte de l’eau et du bois. Le temps gagné peut désormais être utilisé pour des activités économiques, sociales et éducatives plus productives, ce qui a contribué à améliorer les conditions d’équité entre les sexes.
Le projet Mila Rano offre des retombées économiques importantes pour les communautés locales.
En fournissant un accès à une eau potable salubre et abordable, le projet contribue à favoriser le développement de moyens de subsistance ruraux durables, en soutenant la création d’emplois locaux et en accélérant l’accès à une ressource vitale. De plus, le projet réduit les coûts associés à l’achat de bois de chauffage pour la purification de l’eau et permet de gagner du temps pour la collecte du bois, conduisant ainsi à une amélioration de la qualité de vie des communautés locales.
L’implication des communautés locales dans la construction, l’exploitation et l’entretien des technologies de puits d’eau potable crée également des opportunités d’emploi et favorise le développement économique local.
Dans l’ensemble, le projet d’eau potable de Mila Rano constitue une étape essentielle vers l’amélioration du bien-être économique et du développement durable des communautés locales à Madagascar.
Grâce à la production de systèmes d’approvisionnement en eau solaires, le projet contribuera à la réalisation des objectifs de développement durable suivants énoncés dans l’Agenda 2030 :
Grâce à la construction de châteaux d’eau qui distribuent de l’eau purifiée, une alternative à l’eau bouillante ou à la consommation d’eau contaminée est générée. De cette manière, les ménages peuvent économiser du temps et de l’argent qui auraient autrement été consacrés à la purification de l’eau ou au traitement des maladies causées par la contamination. La disponibilité d’eau potable améliore également la sécurité alimentaire en augmentant les pratiques agricoles et d’élevage.
Les femmes sont accablées de tâches manuelles, notamment la collecte de l’eau et du bois de chauffage, qui limitent leurs possibilités d’éducation et d’accès à l’emploi. L’approvisionnement réduit en eau potable les expose à des abus et à des risques sanitaires. Attendu qu’un meilleur accès à l’eau potable et à des fourneaux efficaces peut améliorer les opportunités économiques, la santé et l’inclusion sociale des femmes.
Madagascar est un pays à faible revenu où seule la moitié de la population a accès à l’eau potable. De plus, 57 % de la population n’a pas accès à une source d’eau améliorée. Les régions du sud de Madagascar ont la plus faible couverture en eau et sont très vulnérables à la sécheresse. Les familles de ces zones recourent à des stratégies d’adaptation négatives, comme interrompre la scolarité de leurs enfants, pour acheter de l’eau à des prix exorbitants. Ainsi, la mise en œuvre du projet groupé contribuerait à l’ODD 6, parvenir à un accès universel et équitable à une eau potable sûre et abordable pour tous.
Le projet Mila Rano implique profondément les communautés locales dans sa mise en œuvre. La construction de la technologie d’eau potable est confiée à une entreprise de construction locale, tandis que l’exploitation et la maintenance sont assurées par du personnel local, créant ainsi des opportunités d’emploi au sein des communautés environnantes. L’accès à l’eau potable peut soutenir l’emploi local et promouvoir la croissance économique dans la région.
Le projet groupé vise à réduire l’utilisation du bois de chauffage et de la biomasse non renouvelable en construisant des systèmes d’approvisionnement en eau à énergie solaire qui purifieront l’eau. Cela réduira la déforestation dans le pays hôte et offrira une alternative plus sûre et plus durable aux poêles traditionnels pour faire bouillir l’eau. Le projet construira 5 nouveaux systèmes d’approvisionnement en eau dans la région d’Andrefana, fournissant de l’eau potable à environ 4 000 ménages et à un total d’environ 24 900 personnes. On estime que le projet réduira les émissions annuelles moyennes de GES de 12 294 tCO₂/an et un total de 86 058 tCO₂ sur une période de crédit de 7 ans.
De 1990 à 2010, Madagascar a perdu 8,3 % de son couvert forestier, avec une perte annuelle moyenne de 0,42 %. Une étude a montré qu’entre 2000 et 2015, les taux de disparition des forêts naturelles variaient entre 1,4 % et 1,8 % selon les périodes. Cependant, la réduction de l’exploitation forestière et de la pression exercée sur celle-ci peut conduire à une augmentation de la biomasse forestière et à des niveaux plus élevés de diversité et d’abondance des espèces d’arbres indigènes. La production de charbon de bois est un facteur important de déforestation et le projet vise à préserver les forêts et la biodiversité.
First Monitoring Period 17/06/2023 – 31/12/2024: MR Monitoring Facsheet_23-24
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